par Régis Raphaël Violette

Le guerrier de lumière… frappé par la grâce de l’Amour

Le guerrier de lumière rend les armes, lorsqu’il arrive à la fin de sa quête. Il est devant le Roi et la Reine pour dire ceci: en ce jour je suis en paix, mon cœur, mon esprit et mon âme ont retrouvé la Paix éternelle. Aujourd’hui, je dépose mes armes à vos pieds car maintenant je baigne dans la grâce de l’amour. C’est cet amour qui m’a permis de vaincre la dualité et de transcender celle-ci. Depuis ma venue en ce monde, j’ai perdu certaines batailles et j’en ai gagné. Ma plus grande victoire est celle-ci : j’ai fait la PAIX et j’ai vu mon ennemi, celui que je combattais, n’était que mon propre reflet, cette ombre que je traînais depuis tout ce temps. Je me suis vu en tous et en toutes et j’ai compris que mon ennemi n’était rien d’autre que moi-même. J’ai levé le drapeau blanc en guise d’un pourparler pour la paix. C’est ainsi que j’ai accepté et accueilli tous et toutes dans mon cœur, pour leur montrer la lumière de l’amour, tous ses autres moi, c’est ainsi que j’ai tout transcendé par le pouvoir de l’amour. Un amour dénudé de tout concept, de croyance, d’archétype où tout autres enfermements, je porte mes pensées sur cet amour dénudé de tout, qui transcende, traverse et consume tout par le feu sacré de l’amour. J’étais agenouillé quand je déposais les armes, j’entendis une voix qui me dit, lève la tête et regarde-nous. J’ai levé ma tête et j’ai regardé. Ce fut toute une révélation, le Roi et la Reine n’étaient rien d’autre que mon propre regard, reflet. J’ai réalisé que tout est la même présence éternelle, qui n’est pas assujettie à l’espace-temps et dimensions, ni à aucune création, c’est l’ignorance, l’aveuglement, l’enfermement qui sont responsables, qui empêche le guerrier de se voir en tout ce qui est et qui est confronté à sa propre noirceur, ombre.


Note de l’auteur

Alors toi mon ami, mon frère, ma soeur, mon autre moi, quand déposeras-tu les armes, qui sont tes croyances, tes concepts, tes archétypes, tout ce qui crée ton enfermement, ta prison mentale, libère toutes tes pensées, dépose enfin les armes qui ne font que te détruire et qui alimentent la dualité, les confrontations, les guerres, les incompréhensions, la souffrance, les maux. Ne vois-tu pas que tout est ton reflet, que tout est issu de la même présence éternelle. Qu’attends-tu de le faire et ainsi retrouver la paix en ton cœur, la joie et l’amour en tout ce qui est. Suis la même démarche, je suis ce guerrier qui a déposé les armes et je viens vers toi, sans arme, juste avec mon humble amour, dénudé de tout concept, qui ne juge point, ni ne condamne, ma seule sentence est de t’aimer de cet amour éternel, je suis toi, comme tu es moi, nous partageons tous la même présence éternelle en nos cœurs, unifiés. Qu’importe l’origine de tes blessures, elles ne sont que ta propre illusion, il n’y a pas de coupable, tu as cru que c’était les autres, mais en fait ils sont que ton propre reflet. Voilà la cause de ton malheur, de ta souffrance, l’origine de tes blessures. En cet instant, tu as cette chance toi aussi de déposer les armes et ainsi tout accueillir d’un même amour et ainsi reconnaître que tout est la présence éternelle. Tu te dis que cela est gros, que cela est prétentieux de prétendre être la présence éternelle, détrompes-toi, là où tu poses ton regard, tout est la présence éternelle. Maintenant, tu as le choix, celui de me croire et faire la paix en ton cœur ou de continuer à livrer ton propre combat, quel que soit ton choix, il y a qu’une issue possible, celui de déposer les armes, ce que tu essaies de vaincre n’est que toi-même. Le jour où tu vaincras ton personnage, ce que tu crois être, ce sera le jour de ta libération, le retour à la source éternelle, en cette présence.

Auteur Régis Raphaël Violette 

Source: https://justeetre.blogspot.com/

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Catégories : RÉFLEXION

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