Avez-vous déjà réfléchi à l’impact des mots que vous employez ?

par Angélique

Les mots sont essentiels. Ils servent à communiquer nos idées et nos émotions, avec précision. C’est pourquoi le spectre lexical est si vaste. Nous avons besoin de nuances, de tonalités, de couleurs, de gradations, pour traduire avec justesse notre monde intérieur.

Si les mots nous permettent de nous exprimer avec notre entourage, ils servent aussi à animer notre dialogue intérieur : cette petite voix qui commente mentalement les aléas de notre vie.

C’est d’ailleurs pour cela qu’un des 4 accords toltèques recommande que notre « parole soit toujours impeccable ». Les mots sont puissants. Ils ont une répercussion sur ceux qui les entendent et ceux qui les prononcent.

Connaissez-vous la pensée positive ? Les mots sont puissantes. Ils ont une répercussion sur ceux qui les entendent et ceux qui les prononcent...

Le coeur de la pensée positive

Le choix des mots a donc une importance cruciale car ils conditionnent notre état d’esprit et celui de nos interlocuteurs. C’est là le coeur de la pensée positive.

Les mots justes génèrent un meilleur accueil pour le message. Par exemple, certaines expressions ont le don de braquer immédiatement ou de décourager alors que d’autres motivent ou suscitent la joie.

Voici 5 mots ou expressions, bien plus négatifs qu’ils y paraissent, qu’on devrait éviter d’utiliser à tout bout de champ. En modifiant la tournure de vos phrases vous verrez que le fond de votre discours prendra lui aussi une autre dimension !

Les mots à bannir pour une pensée positive

1. « Il faut »

Connaissez-vous la pensée positive ? Les mots sont puissantes. Ils ont une répercussion sur ceux qui les entendent et ceux qui les prononcent...

C’est une expression grandement utilisée au quotidien. « Il faut que je fasse ci », « il faut que j’aille là »… Cette tournure dénote une obligation. La notion de choix n’est pas du tout impliquée, nous sommes face à un devoir.

En utilisant le verbe falloir, nous ne maîtrisons pas nos actions. Nous subissons.

Le pire, c’est que cette expression « il faut » est souvent employée dans des contextes de plaisir. Par exemple à un anniversaire, vous dites « venez on va danser » et on vous répond « il faut que tu ouvres tes cadeaux d’abord ! ». Ou lors d’une discussion au sujet des voyages, on vous conseille : « il faut absolument que tu ailles à Lisbonne, elle est canon cette ville ! ».
A décliner à l’infini : il faut que je lise ce livre, il faut que j’aille voir ma grand-mère, etc.

Non, la vie n’est pas une contrainte ininterrompue. Oui, vous avez le choix de faire les choses et même mieux, vous pouvez choisir de le faire avec envie. « J’ai envie de lire ce livre parce qu’il a l’air génial », ça change tout non ?

Cela vaut aussi pour les réelles obligations. Transformez un « il faut que je fasse le ménage pour être débarrasé-e » par un « je souhaite faire le ménage pour me sentir bien dans un endroit propre ». Cela vous donne d’autres perspectives, pas vrai ?

2. « Mais »

Connaissez-vous la pensée positive ? Les mots sont puissantes. Ils ont une répercussion sur ceux qui les entendent et ceux qui les prononcent...

Un tout petit mot pour une conjonction qui permet d’indiquer une différence, une opposition, une objection.

« Tu as raison MAIS... » Avec un seul petit mot vous venez d’éradiquer le crédit que vous tentiez d’accorder au message de votre interlocuteur.

Remplacez votre mais par « d’un autre côté, je pense que » ou « on peut aussi voir les choses de cette façon : (et exposez votre manière de voir les choses). »

En évitant une tournure sémantique clivante, vous prendrez une posture bienveillante et pourrez éviter des affrontements verbaux fatigants et inutiles.

3. « Jamais » et « toujours »

Connaissez-vous la pensée positive ? Les mots sont puissantes. Ils ont une répercussion sur ceux qui les entendent et ceux qui les prononcent...

Ces adverbes sont catégoriques : ce que vous énoncez se produit ou ne se produit pas 100% du temps ! Avec ce genre de mot, il n’y a pas de place pour la nuance, l’exception, l’imprévu. C’est ou noir, ou blanc, et c’est radical !

Si vous y prêtez attention, vous remarquerez que dans la plupart des cas, l’utilisation de ces mots est abusive. Par effet d’hyperbole, d’emphase. Rarement par volonté de véracité.

Et ça hérisse franchement les poils de celui qui les reçoit :

« C’est toujours moi qui fait les courses ! », « il ne me dit jamais qu’il m’aime ».
Il suffit que la personne accusée l’ait fait ou dit une fois, rien qu’une fois, pour que ces lamentations se transforment en mensonges.

Et ça vaut pour ce que l’on dit de soi : « j’ai toujours des mauvais résultats », « je n’ai jamais de chance ». Oui Caliméro, j’écoute ?

Encore une fois, mesurons nos paroles, leur portée. Choisissons des mots qui traduisent la réalité, avec justesse.

4. « Supprimer » et « arrêter »

Connaissez-vous la pensée positive ? Les mots sont puissantes. Ils ont une répercussion sur ceux qui les entendent et ceux qui les prononcent...Connaissez-vous la pensée positive ? Les mots sont puissantes. Ils ont une répercussion sur ceux qui les entendent et ceux qui les prononcent...

J’en avais déjà parlé dans mon article de conseils pour remplacer la viande. Les mots supprimer et arrêterimpliquent un renoncement, une perte, une élimination.

Le fait d’utiliser le mot remplacer peut paraître anodin, pourtant psychologiquement il annule cette sensation de privation.

En remplaçant, vous ouvrez les bras à la nouveauté. Vous ne tournez pas le dos à ce que vous aviez, vous découvrez des alternatives. Le changement devient positif et sera beaucoup mieux vécu.

Arrêter et supprimer, c’est se restreindre, réduire son périmètre des possibles. Remplacer, c’est composer avec la richesse et l’abondance de la vie.

5. Les tournures négatives

Connaissez-vous la pensée positive ? Les mots sont puissantes. Ils ont une répercussion sur ceux qui les entendent et ceux qui les prononcent...

Bannir les tournures négatives, c’est la base de la pensée positive. Le cerveau ne perçoit pas les négations, il ne retient que les mots-clés de votre phrase. Si vous dites « je ne suis pas mauvaise » il conservera « je suis mauvaise ». Contre-productif, n’est-ce pas ?

Cela demande une petite gymnastique mentale, témoin de notre prédisposition à voir le verre plutôt à moitié vide qu’à moitié plein. Avec de l’entraînement, vous constaterez que penser positivement devient un réflexe.

« Je ne veux pas être en retard » à remplacer par « je veux être à l’heure ».

« Je ne suis pas malade » à remplacer par « je suis en bonne santé ».

Allez, un exercice pour vous : comment tourneriez-vous en positif « j’arrête d’avoir peur qu’on m’abandonne » ?

Bonus : les trois tamis de Socrate

Pour que votre parole soit vraiment impeccable, lorsque vous voulez raconter une anecdote, vous pouvez utiliser les trois tamis de Socrate :

Un jour, quelqu’un vint voir Socrate et lui dit :

– Ecoute Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s’est conduit.
– Arrête ! Interrompit l’homme sage. As-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis ?
– Trois tamis ? dit l’autre, empli d’étonnement.
– Oui, mon bon ami : trois tamis. Examinons si ce que tu as à me dire peut passer par les trois tamis. Le premier est de celui de la Vérité. As-tu contrôlé si ce que tu as à me dire est vrai ?
– Non, je l’ai entendu raconter, et…
– Bien, bien. Mais assurément, tu l’as fait passer à travers le deuxième tamis. C’est celui de la bonté. Ce que tu veux me dire, si ce n’est pas tout à fait vrai, est-ce au moins quelque chose de bon ?
Hésitant, l’autre répondit : non, ce n’est pas quelque chose de bon, au contraire…
– Hum, dit le Sage, essayons de nous servir du troisième tamis, et voyons s’il est utile de me raconter ce que tu as à me dire…
– Utile ? Pas précisément.
– Eh bien, dit Socrate en souriant, si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l’oublier…

Je mets un petit bémol à cette pratique : ne tombez pas dans l’extrême à savoir vous empêcher de communiquer ce qui vous chagrine. Il est crucial de libérer les émotions et de dire les choses. Le fait de retenir des colères, des frustrations ou de ressasser, a un impact sur la santé (les organes foie et rate notamment). Je n’épilogue pas davantage car j’entre ici dans la sphère de la naturopathie et de la médecine chinoise. Je développerai ces sujets dans un autre article 😉

Source: https://glamconscious.fr/

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